MACERATS

Bonjour tout le monde !

Aujourd'hui j'ai décidé de vous parler des macérâts huileux !!! Il existe plusieurs types de macérâts mais c'est sur celui-là que j'ai jeté mon dévolu ! En effet, cet été a été pour moi celui des macérâts ! j'ai dû en faire au moins 6 ou 7 et ce n'est pas fini ! Je trouve cela tellement amusant et gratifiant à la fois !

Mais tout d'abord, voyons ce qu'est un macérât huileux ?

La nature nous offre de nombreuses plantes qui nous permettent de nous soigner, de réparer notre peau, de l'adoucir, de la protéger et de prendre soin de nos cheveux et corps en général. On l'oublie trop souvent !...

La macération de ces plantes dans une huile appropriée va permettre aux différents ingrédients et actifs qu'elles contiennent de se "libérer" et de se diffuser dans l'huile choisie (On dit que ce sont des actifs liposolubles, c'est-à-dire qu'ils se dissolvent dans l'huile).
En fonction de la plante et de l'huile utilisée, il existe différentes utilisations à ces macérâts (massage, lutte contre les coups de soleil, adoucissant pour la peau....)

Vous pouvez bien évidemment, après filtration, utiliser votre macérât dans une émulsion (en phase huileuse), dans un baume ou crème. Le champ des possibilités est assez varié !!!

Le choix des plantes et de l'huile de support 

Le choix des plantes est très varié et se fera selon votre convenance en fonction de vos besoins et des propriétés de la plante choisie (là je vous laisse faire vos propres recherches !!). Ce qu'il faut retenir c'est qu'elles doivent être séchées au préalable (la macération des plantes fraîches est possible mais le macérât sera plus fragile !!).

Pour ce qui est des huiles je vous conseille de choisir une huile végétale bio et de première pression à froid. Mais le plus important est de choisir une huile neutre qui restera stable longtemps et ne rancira pas facilement. 
Vous pourrez utiliser par exemple l'huile d'olive qui est très réputée pour rester stable longtemps (environ 2 ans sans ajout de conservateur), de jojoba, d'amande douce, de sésame ou de caprylis (aussi connue sous le nom "d'huile de coco fractionnée" et qui est très stable à l'oxydation).
Vous avez également la possibilité de mélanger plusieurs huiles entre elles et d'y diluer des huiles essentielles.

Les macérâts peuvent êtes utilisés comme produits de base pour la fabrication de crèmes, lotions....

Le procédé

Il vous faudra stériliser un bocal et son couvercle, puis y mettre 10% de plantes pour 90 % d'huile (le mieux est de recouvrir l'intégralité des plantes afin qu'elles ne moisissent et ne fermentent pas !)  et un peu de vitamine E pour éviter le rancissement de cette dernière (certaines personnes l'ajoutent à la fin du temps de macération. Personnellement, je fais les deux, au moment de la macération ou après filtrage).

Ensuite, deux méthodes s'offre à vous à savoir la macération à chaud et la macération à froid, cette dernière étant celle que j'utilise. 

  • La macération à chaud consiste à faire chauffer au bain marie votre bocal d'huile et de plantes (fermé avec son couvercle), à feu doux, pendant 2 à 3 heures en veillant bien à ce que l'eau soit en dessous du couvercle et qu'il en est reste suffisamment. Au bout des 2 ou 3 heures, éteindre le feu et laisser reposer encore une heure avant de filtrer à l'aide d'un filtre à café en transvasant votre macérât dans un autre récipient stérile et en y mettant de la vitamine E.
Cette méthode est certes rapide mais elle est surtout préconisée pour les plantes qui supportent la chaleur (comme les épices) et surtout il faut utiliser une huile qui supporte la chauffe. De plus, certains actifs peuvent être "endommagés" voire même détruits avec cette méthode !

  • La macération à froid consiste elle à faire macérer dans un bocal stérilisé les plantes recouvertes d'huile, pendant plusieurs semaines (entre 4 et 6), à l'abri de la lumière et en secouant votre bocal tous les 2 jours. Une fois le temps écoulé, filtrer votre macérât à l'aide d'un filtre à café en le transvasant dans un autre bocal stérile. N'oubliez pas la vitamine E.
Cette seconde méthode conserve mieux les agents actifs des plantes car les végétaux ne sont pas chauffés. Néanmoins, elle requiert du temps (plus que pour la macération à chaud) et un minimum d'expérience car plus fragile.

A vous maintenant de vous lancez en choisissant la méthode qui vous conviendra le mieux !
Sachez que même si la seconde méthode semble plus longue (je regarde mes macérâts presque tous les jours ah ah !!!), une fois que vous tomber dedans, il est très difficile de s'arrêter !

 Pour conclure, voici quelques petits conseils :
  1. Avant l'utilisation à proprement parler de votre macérât, n'oubliez pas le fameux test cutané du pli du coude et l'attente des 24 h afin de voir si tout va bien. Ceci n'est pas à négliger !
  2. Ne faites pas d'énormes quantités au risque de gaspiller des huiles et plantes. Commencer toujours par faire de petites quantités.
  3. A la moindre odeur suspecte, à la moindre apparitions de "corps étrangers" dans votre macérât, n'hésitez pas : jetez-le. La durée de conservation est de 6 mois environ.
  4.  Enfin, soyez curieux de tout, créatif et surtout amusez-vous !!!!!!!!!
Au plaisir...

Chris Tal 

    2 commentaires:

    1. L'asso-rorité des paysannes28 janvier 2022 à 06:35

      bonjour les ami(e) suis nouvelle et trés interéssé par vos recettes merci

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    2. Merci pour le partage vous êtes vraiment généreuse

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